#australie

#australie, #liberté, #intrigues, c’est par ces trois mots que Bruno Vinay résume son nouveau roman L’évasion. L’aventure nous embarque des plages lascives de Sydney aux terres fascinantes du peuple premier au Nord de l’île-continent. À la suite d’un héros dont on ne sait pas trop ce qu’il cherche… Entre écriture collaborative et roman écologique, Bruno Vinay nous surprend en tissant une intrigue de plus en plus tendue, parfois haletante, où le héros persiste dans sa quête dans une Australie déserte (on pourrait se croire dans un film de Wim Wenders). Jusqu’à la toute fin avec une surprenante chute, pleine d’audace et de liberté.

 

Nous te connaissons un peu grâce à Inch’Allah, ou pas, le roman autobiographique de ton histoire familiale. Mais peux-tu nous en dire plus sur toi ?

Tiens-tu plus de René Gaucher, de Jean Louis Garenne ou de César Berthollet ?

Bruno Vinay : je me suis rendu compte pendant que j’écrivais sur lui que j’avais beaucoup en commun avec Louis Garenne. Je suis le seul de ma famille à être parti loin des miens, en Afrique au Zimbabwe et en Australie. À l’aventure mais je n’ai pas fait fortune comme lui 😉

Est-ce qu’à la publication d’Inch’Allah, ou pas, tu as eu des surprises de la part de tes lecteurs, tes lectrices ?

Bruno Vinay : j’ai eu la chance d’avoir de très nombreux retours de lectrices et lecteurs, en particulier ceux bouleversés par ce que l’histoire a déclenché chez eux à propos de leurs propres histoires de famille…

Inch’Allah, ou pas, L’évasion, deux ouvrages de registres très différents en l’espace de 6 mois, y a-t-il un trait d’union entre les deux ?

Bruno Vinay : aucun trait d’union car ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Si ce n’est que c’est en écrivant L‘évasion pendant le confinement que j’ai eu envie de continuer sur cette histoire de la famille de ma mère, cette saga sur le destin.

Tu as commencé à écrire L’évasion pendant le confinement. Pure coïncidence ou vraie inspiration ?

Bruno Vinay : J’ai été inspiré par le fait d’être coincé chez moi, privé de liberté et l’envie d’embarquer les gens dans quelque chose d’heureux et d’imaginaire. De leur changer les idées. C’est aussi qui m’a amené à cette création participative liée à la situation du monde entier confiné…

 

De façon générale, où, quand, comment écris-tu ? 

Bruno Vinay : j’écris quand j’ai le temps. Et en général quand je commence une histoire, je n’ai aucune idée d’où je vais… Quand je suis en panne d’inspiration, je m’arrête, je laisse poser et puis j’y reviens quelques jours après.

Quels auteurs, ou artistes, t’inspirent ?

Bruno Vinayplein et pas un ou une en particulier. Sauf que je n’aime pas le genre Proust où une feuille d’arbre met 3 pages à tomber. J’aime l’écriture incisive, créative et qui embarque en quelques mots dans des univers.

Quelle est ton actualité ? D’autres livres qui arrivent ?

Bruno Vinayoui, un roman fantastique est en cours. Sur l’amour après la mort. Avec de très jolies illustrations à l’encre de Chine réalisées pour l’occasion pas une jeune talentueuse illustratrice. Encore très différent des deux précédents. Je suis en train de porter la touche finale, j’ai hâte de me faire challenger sur le manuscrit par mon éditeur Guillaume Wallut.
Et puis je suis en train de faire traduire L’évasion en anglais…

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