#femmetchadienne

13/06/2023

Aché Ahmat Moustapha

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Empruntant à la fois à la fiction naturaliste et au style dramatique contemporain, Aché Ahmat Moustapha signe un premier roman audacieux et engagé. Si elle constate, pour les dénoncer, la violence et la pauvreté présentes dans son pays le Tchad et le carcan des traditions encore présentes mais de plus en plus décalées, elle s'attache aussi à mettre en lumière la force et la beauté intérieures des femmes tchadiennes. Un hommage puissant à ses sœurs.

 

Où, quand, comment a commencé l'histoire de Kalam Sutra ? 

Aché Ahmat MoustaphaMes histoires ont été écrites au Tchad, en Éthiopie et en France. Des scenarii qui traînaient dans les tiroirs au Tchad depuis plus de huit ans et puis, un matin, à Paris j’ai décidé de les compiler pour en faire un roman. 

J’étais enfermée comme tout le monde à cause de la Covid en France et j’avais ce besoin urgent de raconter nos maux (nous les femmes) à travers les mots. 

 

Où, quand, comment écris-tu ? As-tu un rituel d'écriture ?

Aché Ahmat Moustapha : Toujours la nuit et dans le plus grand silence.

 

 

Tu es également réalisatrice ; Pourquoi être passée par l'écrit pour Kalam Sutra ?

Aché Ahmat Moustapha : Ce n’est pas la première fois pour moi d’exprimer ma pensée à travers l’écriture. D’ailleurs, j’ai toujours écrit les histoires de mes propres films de fiction à savoir Al-amana et Entre 4 murs.

Il faut noter que j'exprime ma pensée par la peinture, l’écriture, le cinéma et tout dépend de mon feeling, du mood.


Kalam Sutra est un livre très engagé. Quels retours as-tu eu de la part des lecteurs et lectrices depuis sa sortie ?

Aché Ahmat Moustapha : Surprise d’avoir été très vite jugée par quelques individus qui n’avaient lu que la couverture du livre. Mais très fière de voir qu’au final beaucoup se sont retrouvés dans l’histoire et pas qu’au Tchad seulement. 

Aujourd’hui, face à la recrudescence des violences envers les femmes nous ne devons plus tolérer que les combats individuels ou de groupe menés pour protéger les femmes et les filles soient réduits au silence. 

Chacun de nous a une part de responsabilité dans cette lutte noble et ce n’est nullement une affaire de féminisme, c’est une cause qui doit être commune tout simplement.

Qui est Kelou, le personnage principal de Kalam Sutra ?

Aché Ahmat Moustapha : C’est moi, c’est vous, c’est elles... C’est toutes ces femmes qui doivent se battre pour la dignité et l’intégrité au quotidien dans des sociétés encore complexes et intolérantes.


Kalam Sutra… le parcours de vie d'une jeune femme ou l'histoire d'une époque, d'une région, d'un contexte social et culturel ?

Aché Ahmat Moustapha : C’est tout cela à la fois. Un parcours qui prouve l’extrême capacité de résilience de la femme notamment celle de ma région le Lac-Tchad qui fait face aux terroristes. L’histoire d’une époque qui devrait être révolue pour certaines de ces pratiques rétrogrades, mais que nous subissons toujours à cause des dictats d’une société qui peine sortir de sa mutation et dont il faut apprendre et gérer avec finesse les codes et les rapports de force.


Quelle est ton actualité ? D'autres livres qui arrivent ?

Aché Ahmat Moustapha : La traduction de Kalam Sutra en arabe. Et je prépare la 4ème édition de Fetcoum mon festival de court-métrage au Tchad pour 2024.

 

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Empruntant à la fois à la fiction naturaliste et au style dramatique contemporain, Aché Ahmat Moustapha signe un premier roman audacieux et engagé. Si elle constate, pour les dénoncer, la violence et la pauvreté présentes dans son pays le Tchad et le carcan des traditions encore présentes mais de plus en plus décalées, elle s'attache aussi à mettre en lumière la force et la beauté intérieures des femmes tchadiennes. Un hommage puissant à ses sœurs.

 

Où, quand, comment a commencé l'histoire de Kalam Sutra ? 

Aché Ahmat MoustaphaMes histoires ont été écrites au Tchad, en Éthiopie et en France. Des scenarii qui traînaient dans les tiroirs au Tchad depuis plus de huit ans et puis, un matin, à Paris j’ai décidé de les compiler pour en faire un roman. 

J’étais enfermée comme tout le monde à cause de la Covid en France et j’avais ce besoin urgent de raconter nos maux (nous les femmes) à travers les mots. 

 

Où, quand, comment écris-tu ? As-tu un rituel d'écriture ?

Aché Ahmat Moustapha : Toujours la nuit et dans le plus grand silence.

 

 

Tu es également réalisatrice ; Pourquoi être passée par l'écrit pour Kalam Sutra ?

Aché Ahmat Moustapha : Ce n’est pas la première fois pour moi d’exprimer ma pensée à travers l’écriture. D’ailleurs, j’ai toujours écrit les histoires de mes propres films de fiction à savoir Al-amana et Entre 4 murs.

Il faut noter que j'exprime ma pensée par la peinture, l’écriture, le cinéma et tout dépend de mon feeling, du mood.


Kalam Sutra est un livre très engagé. Quels retours as-tu eu de la part des lecteurs et lectrices depuis sa sortie ?

Aché Ahmat Moustapha : Surprise d’avoir été très vite jugée par quelques individus qui n’avaient lu que la couverture du livre. Mais très fière de voir qu’au final beaucoup se sont retrouvés dans l’histoire et pas qu’au Tchad seulement. 

Aujourd’hui, face à la recrudescence des violences envers les femmes nous ne devons plus tolérer que les combats individuels ou de groupe menés pour protéger les femmes et les filles soient réduits au silence. 

Chacun de nous a une part de responsabilité dans cette lutte noble et ce n’est nullement une affaire de féminisme, c’est une cause qui doit être commune tout simplement.

Qui est Kelou, le personnage principal de Kalam Sutra ?

Aché Ahmat Moustapha : C’est moi, c’est vous, c’est elles... C’est toutes ces femmes qui doivent se battre pour la dignité et l’intégrité au quotidien dans des sociétés encore complexes et intolérantes.


Kalam Sutra… le parcours de vie d'une jeune femme ou l'histoire d'une époque, d'une région, d'un contexte social et culturel ?

Aché Ahmat Moustapha : C’est tout cela à la fois. Un parcours qui prouve l’extrême capacité de résilience de la femme notamment celle de ma région le Lac-Tchad qui fait face aux terroristes. L’histoire d’une époque qui devrait être révolue pour certaines de ces pratiques rétrogrades, mais que nous subissons toujours à cause des dictats d’une société qui peine sortir de sa mutation et dont il faut apprendre et gérer avec finesse les codes et les rapports de force.


Quelle est ton actualité ? D'autres livres qui arrivent ?

Aché Ahmat Moustapha : La traduction de Kalam Sutra en arabe. Et je prépare la 4ème édition de Fetcoum mon festival de court-métrage au Tchad pour 2024.

 

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